top of page

Mary Clerté, née en 1986, a étudié aux Beaux-Arts de Paris entre 2007 et 2010. Elle partage son temps entre

le dessin et la réalisation. Elle vit et travaille à Paris.

 

Mary Clerté est artiste et réalisatrice. Elle vit et travaille à Paris. Formée au dessin et à l’image, elle développe une pratique à la fois picturale et narrative, traversée par une attention particulière aux figures féminines, aux apparences maîtrisées, aux tensions invisibles.

Ses figures féminines, à la fois  énigmatiques et incarnées, habitent des espaces stylisés, souvent traversés par une tension silencieuse. Elle explore ce qui se joue derrière les apparences : les gestes retenus, les regards fuyants. À travers une esthétique maîtrisée, inspirée par le cinéma elle fait émerger des récits ambigus, empreints de désir, de retenue et de trouble.

 

Le cinéma d’Alfred Hitchcock, et en particulier ses héroïnes au port droit, aux gestes lents et au regard fixe, habite l’imaginaire de l’artiste. Ces femmes mystérieuses, impeccables, sont devenues des figures récurrentes dans  son œuvre comme dans sa vie personnelle sa fille porte le prénom Marnie.


Sa première exposition personnelle, 'Les Voies Sauvages', abordait la maternité comme un moment de transformation à la fois physique et symbolique. Elle y explorait des sensations liées à la grossesse, avec des aquarelles oniriques inspirées notamment d’un rêve récurrent dans lequel elle accouchait d’une brebis.

 

Dans 'Canine', sa deuxième exposition, elle proposait une série de portraits de femmes saisies dans une tension : le glamour y frôle l’étrangeté, les visages maquillés disent autant qu’ils dissimulent. Le rouge à lèvres déborde. C’est une réflexion sur ce que l’on montre, sur ce que l’on retient, et sur ce que cela révèle malgré tout.

Avec 'Jacqueline', sa troisième exposition, Mary Clerté présente une série de peintures à l’huile inspirées par la figure de sa mère. Le prénom évoque à la fois l’intime et l’icône : de l’Amérique de Jackie Kennedy à une certaine idée de l’élégance des années 60. Cette série rend hommage à toutes les femmes "Jacqueline" : celles qui avancent avec retenue, fierté et mystère.

L’esthétique de cette série se construit dans une tension continue entre beauté et inquiétude. Elle évoque les ambiances troubles et acidulées de films comme 'Saltburn', 'Birth' ou 'Leave Her to Heaven', où chaque image, derrière son éclat ou son calme apparent, laisse affleurer quelque chose de plus ambigu. Ce que Mary Clerté cherche à capter, ce sont ces failles délicates sous la perfection d’un brushing, un regard trop fixe, une lumière trop douce. Les apparences y sont travaillées avec précision, mais toujours pour mieux révéler ce qu’elles dissimulent.

Mary Clerté aborde chaque exposition comme un ensemble visuel presque scénarisé. D’un tableau à l’autre c ’est un dialogue silencieux qui se joue : une façon d’interroger des gestes, des postures, des regards, elle mène l’enquête et une personnalité se dessine, parfois une émotion, parfois un vertige. Il y a dans cette démarche une recherche intime comme si l’artiste tentait de se reconnaître dans les fragments qu’elle assemble. Là où l’image semble lisible, elle glisse une faille. Là où tout semble maîtrisé, un détail déborde.

13_MC_GE_DSC_3846 copy_SD 1.jpeg

Mary Clerté dans son atelier, 2025

Vidéo © Mary Clerté, 2020

MARY CLERTÉ
Les Voies Sauvages
Dossier de Presse

MARY CLERTÉ
Canine
La Gazette du Boudoir

MARY CLERTÉ
Jacqueline
Dossier de Presse

Capture d’écran 2020-09-04 à 14.06.00.
Libé - Mary Clerté copie.jpg
Singulars.fr.jpg
Libération - GALERISTES : MARY copie.jp
bottom of page